La drôle de vie de Zelda Zonk, de Laurence Peyrin

Avec sa sortie récente en poche, je ne peux que vous parler de cette petite pépite fantasque, romantique et touchante, j’ai nommé « La drôle de vie de Zelda Zonk » de Laurence Peyrin.

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C’est un livre qui m’attendait depuis un peu plus d’un an sur ma liseuse. J’ai eu le plaisir de le commencer récemment et de le découvrir petit à petit, tranquillement, le soir avant de me coucher. J’avais hâte de retrouver le personnage principal : Hanna, et de voir où elle allait m’emmener.

Laurence Peyrin, l’auteur, a d’ailleurs reçu le prix Maison de la presse 2015 pour ce premier roman. Et d’ores et déjà, son deuxième roman, qui donne vie aux mêmes personnages, est disponible depuis novembre 2015 aux éditions Kéro. Il est sobrement intitulé : « Hanna« .

De quoi ça parle ?

« La drôle de vie de Zelda Zonk » s’ouvre sur un accident de la route, violent qui va faire passer notre héroïne : Hanna, très proche de la mort. Après cet accident, Hanna se retrouve à l’hôpital où elle partage une chambre avec une femme singulière : Zelda Zonk. Prénom atypique, mode de vie original, pensées sages et réfléchies, passé nébuleux, Hanna est intriguée et charmée par cette vieille dame. Le temps du séjour hospitalier se noue une amitié entre les deux femmes.

Hanna, une fois remise sur pied et de retour chez elle, est chamboulée. Elle peine à retrouver les repères de sa vie d’avant l’accident : son travail au magasin, la relation avec son mari écrivain, la garde de sa nièce…. L’accident, sa rencontre avec Zelda, ont totalement remis en cause ses choix, son mode de vie. Cette vie, était-ce bien ce qu’elle voulait, ce qu’elle avait imaginé depuis sa plus tendre enfance ?

Hanna va aller jusqu’à se poser des questions sur sa relation de couple, surtout après la rencontre du beau et mystérieux fils de Zelda. Car oui, les deux femmes continuent à se fréquenter et Hanna se demande : « Mais Zelda Zonk, c’était le nom que Marylin Monroe utilisait pour se soustraire à la vie publique, se pourrait-il que cette vieille dame soit Marylin et que sa mort n’ait été qu’une mise en scène ? ».

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Hanna, face à ses questions va chercher à se construire, à rebâtir son futur et pourquoi pas à changer de vie ? Si Marylin l’a fait, pourquoi pas elle ?

Et l’écriture dans tout ça ?

En toute légèreté, l’écriture de Laurence Peyrin permet d’éviter de tomber dans la noirceur face à la crise existentielle d’Hanna. Sa façon d’écrire apporte une certaine sensibilité sans pour autant verser dans le pathos ou bien dans le côté « guimauve ».

Le côté « romance », que je crains souvent, est passionné, passionnant mais pas niais. Les sentiments et les mots sonnent justes.

La plume de Laurence Peyrin est comme une belle balade en forêt : revigorante pour l’esprit et le corps.

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Qu’est-ce que j’en pense ?

Le côté fantasque de ce roman m’a énormément plu : j’ai adoré suivre les différents scenarii que Hannah ébauche au sujet de Zelda. Son histoire avec le fils de Zelda, Michael, ainsi que les questions qu’elle soulève vis-à-vis de son couple m’ont également touchée. On ne peut que succomber au personnage de Michael qui incarne à lui seul les envies, le désir, le côté aventurier et mystérieux.

L’histoire est riche, différentes intrigues se superposent. Et si l’idée de savoir si Zelda Zonk est bien Marylin revêt une importance capitale dans le premier tiers du récit, cette interrogation se dilue peu à peu dans les évènements qui emportent Hanna. Car c’est bien le cheminement d’Hanna qui est au cœur de ce récit.

« La drôle de vie de Zelda Zonk » aborde ainsi, sous couvert de roman rafraichissant, quelques grandes questions qui nous portent : quels sont mes choix ? Est-ce que je les assume ?

Ce livre permet de passer un très bon moment de lecture avec des personnages hauts en couleurs. L’écriture de Laurence Peyrin y étant pour beaucoup dans l’immersion.

5/5

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6 réflexions sur “La drôle de vie de Zelda Zonk, de Laurence Peyrin

    • C’est vrai qu’elle fait vraiment envie. Il n’est pas exclu de mon côté que je me l’achète en plus de la version numérique que je possède (j’adore avoir les livres que j’ai aimé dans ma bibliothèque !).

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